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vie locale à Mauriac

Une cité attachante







Commentaires 

Une manière de vivre

Mauriac a su garder ses traditions et sa manière de vivre, loin des turbulences et du stress des grandes agglomérations. L'éducation ne pose pas de problème particulier, la délinquence est faible, l'entr'aide lie les générations ce qui explique par exemple que la canicule 2003 n'ait pas causé de décès. Mauriac est à l'échelle humaine. Une ville heureuse. Mauriac reste une ville paysanne,  prés des fermes ce qui explique le caractère droit et sérieux d'une population qui aime l'activité et pratique la solidarité dans la discrétion avec un grand respect des valeurs d'autrefois. 

 Le recensement de 2004

Au recensement 2004, la population de Mauriac s’établit à 3963 habitants au lieu de 4019 en 1999. Une nouvelle baisse mais plus faible qu’auparavant. Le ralentissement est  sans doute du à la forte hausse du nombre total des emplois dans la commune entre 1990 et 1999, de   212 emplois en  plus, soit + 11%, ce qui est beaucoup, selon l’INSEE recensement officiel. Cette forte hausse des emplois, surtout de services, s’est répercutée avec retard sur Mauriac en modérant la baisse de la population et en favorisant surtout la population des  communes environnantes. Par exemple au recensement de 2004, Arches gagne 8 habitants. Précédemment  il avait été constaté des augmentations de population à Jaleyrac, Le Vigean,  Salins, Ally,  Anglard bourg.

 La population du Cantal  diminue à chaque recensement. Dès l'annonce du résultat, le moral des cantaliens s'effondre, ce qui démobilise les acteurs économiques. Personne n'ose dire  que vouloir stabiliser la population est illusoire et qu'il vaudrait mieux réfléchir à cette baisse et prendre des mesures  pour  bâtir une économie de la qualité et du renouveau. De même pour les services publics en milieu rural, la bonne solution est de proposer à l'Etat un contre projet structurel réaliste et non de s'opposer à tout par principe, sauf sur l'essentiel qui doit être préservé à tout prix:  sous-préfecture , hopital, lycée, Equipement, EDF, Impôts....  

  Logements 

De nombreux logements sont à louer ou à vendre à Mauriac notamment dans les  annonces du Réveil. Il est donc souhaitable d'aider les propriétaires  a améliorer le confort de nombreux logements et déconseillé de construire de nouveaux HLM, d’autant que beaucoup de mauriacois souhaitent habiter en pavillon avec un terrain. Il reste encore des terrains à vendre au lotissement communal sur la route d’Aurillac, qui a une très bonne exposition au soleil. Il est probable aussi que de nombreux pavillons des lotissements des années 1960 du Foyer Cantalien vont être mis en vente à des prix très intéressants, dans les années à venir.  L'accès à la propriété assure l'avenir des familles et constitue un capital comme une sécurité pour l'avenir.

  Autoroute A 89

La présence d'une autoroute  même à une bonne demi-heure de Mauriac esr un progrés pour la cité, en terme d'image comme de réalité. En direction de Paris, il y aura un intérêt évident à utiliser la A 89 mais la solution la plus rapide  poussera à prendre l'autoroute à Laqueuille sauf  nouveau traçé des CD entre Mauriac  et  Ussel  par Neuvic, voie actuellement  peu pratique mais en cours d'amélioration. Par contre, pour rejoindre Clermont, il restera préférable de ne pas emprunter la A89, d'autant que l'Etat procède en permanence dans le Puy de Dôme à des améliorations importantes du traçé et de la largeur de la RN 89.

 
Intercommunalité

Le Cantal s'est couvert de syndicats intercommunaux et de communautés de communes générant de multiples frais de fonctionnement. On a surajouté les structures. Là où il y avait une commune on a parfois comme à Mauriac, la commune, un syndicat de voirie, un syndicat des eaux, un syndicat d'assainissement , un syndicat d'ordures ménagères, une communauté de communes. Et maintenant, par dessus,  correspondant à l'arrondissement, arrive le Pays du Haut Cantal-Dordogne. Ce Pays veut fédérer trois secteurs autonomes centrés autour de Mauriac, Riom es Montagnes et Bort-Ydes, trois pays différents en réalité. Encore une structure, du personnel à payer par l'impôt,  des indemnités, des initiatives à venir  inutiles et de prestige. Personne n'ose  dire que ce type de Pays sans unité sera probablement peu efficace. Une machine à réunions. Mauriac, par ailleurs, sous-préfecture a peu à gagner dans un pays centré sur un axe Bort-Ydes-Riom plus industriel . Si le pays est confirmé, il faudra veiller à éviter les frais de fonctionnement et à construire en propre. Il faudrait simplifier l'architecture de l'intercommunalité lourde et compliquée. Une communauté de Communes n'est valable que s'il y a une véritable communauté d'interêt, des motivations , une volonté, des projets fédérateurs avec un développement attendu, des moyens. Il y en a d'excellentes et d'autres d'inefficaces. La situation actuelle n'est pas bonne et elle va pénaliser le développement.

  S'installer à Mauriac

La  ville avec son lac et son centre ville historique est très agréable, à 700 mètres, altitude saine et tonique. L'air est pur. Les nuits sont fraiches en été notamment dans les périodes de  canicule appelées à se multiplier. Située au milieu de paysages très beaux, à un quart d'heure de la montagne, Mauriac a beaucoup de charme. Tous les commerces (plus de 100 ),  artisans, services et services publics d'une sous-préfecture y sont rassemblés: hôpital, maisons de retraite,  lycée jusqu'au BTS,  deux collèges, Equipement, anpe,  antennes des chambres consulaires, etc... 

Il est aisé de trouver un logement en location ou à vendre en centre-ville et dans les environs, à des prix abordables. L'hebdmadaire le Réveil du Cantal comporte les annonces des agences, des notaires et des particuliers. La vie sportive  et associative est très développée. Un golf 9 trous homologué a été réalisé en 1996  prés du plan d'eau et du centre aqua-récréatif. 

Il est possible à des artisans et PME de s'implanter sur la zône d'activité intercommunale créée en 1987 à l'entrée de l'agglomération et étendue  sur 12 ha, à des prix très bonifiés en cas de création d'emplois.  Le recensement de 1999 a permis à l'INSEE de constater  que le nombre d'emplois offerts par Mauriac était de 2209. Une belle  progression de 212 emplois sur 1990,  soit + 11%. Un gage de développement partagé avec Ydes et Riom mais rare dans le Cantal rural. Aurillac est à 40 minutes.

 Beauté du Cantal

     Le Cantal a la chance de disposer de paysages qui sont parmi les plus beaux de France, notamment autour du Puy Mary. Son éloignement des grands axes de circulation lui a permis de préserver aussi un réseau exceptionnel de petites églises romanes rurales et de chapelles bien situées. Les châteaux sont nombreux, une centaine, et parfois majestueux comme à Anjony , Auzers, Pesteils,  Ally, Messilhac, Sailhans, Alleuze, Cropières et enfin entouré d'eau Val en Artense prés de Bort. Les villes sont belles notamment à Mauriac, Murat, Saint Flour, Maurs, mais rien n'égale les villages en montagne  et au premier chef la perle du Cantal, Salers, cité renaissance intacte dans un cadre grandiose, suivie de Fontanges, Tournemire, Saint Martin Valmeroux, Jaleyrac, et tant d'autres. Les maisons  rurales et les burons de montagne préservés sont admirables.
      Le Cantal, réservoir d'hommes travailleurs, intelligents et tenaces, ne se développe pas car il s'est fermé à l'extérieur et redoute les innovations, quand il ne laisse pas passer sa chance. Les occasions perdues et les craintes sont innombrables, autant de freins au développement, concept pas vraiment compris par le département.

Occasions perdues
     
- Transformation du lait.
Il se dit que le  Cantal aurait gagné à agréger sa filière lait à la puissante coopération du Puy de Dome. Le rêve d'indépendance a mal tourné. Toujours pareil le Cantal, la peur de perdre le contrôle le pousse vers des solutions qui tournent mal et débouchent sur des difficultés
- Transformation de la viande.
Avoir les plus belles bêtes n'a que peu profité au  Cantal, qui n'a pas compris qe c'est l'aval, la commercialisation, qui compte et qui conditionne la transformation. Partir de l'abattage est une erreur totale. La transformation et la commercialisation sont affaire de professionnels...de l'industrie alimentaire et de la  consommation.
- Tourisme.
Le département n'y a jamais vraiment cru et il a toujours été en retrait sous le prétexte que le tourisme ne remplacera jamais l'agriculture ou l'industrie. Formulation démagogique. Bien sûr que non. Il n'a jamais été question que d'attirer des recettes en plus  des activités traditionnelles et pas à leur place. Mais on a terrorisé les élus avec cette formulation en  faisant croire par exemple qu' il y avait un choix dans le Cantal entre le tourisme et une usine par exemple. Je l'ai entendu souvent dire à Mauriac : "plûtot qu'un plan d'eau , c'est une usine de 100 emplois qu'il nous faut". Evidemment, aucun doute sur la réponse si on a le choix. Mais quand a t-on créé une usine de 100 personnes à Mauriac? Ou encore: plutôt une entreprise pour la viande que votre plan d'eau. Evidemment, 1000 fois oui, mais qui la crééra? Ce choix n'existe pas. Il faut prendre tout ce qui est possible.
- L'époque Pompidou.
Pendant 12 ans Georges Pompidou de 1962 à 1974 a été décideur national. Or, le Cantal lui a peu demandé par pudeur probablement et il a manqué la possibilité notamment de relier Aurillac à Brive par une liaison rapide, préférant  saupoudrer les crédits pour ne mécontenter personne, plutôt que faire un choix stratégique pour le Cantal. Tout ce que le Cantal a demandé à G. Pompidou, il l'a obtenu. Mauriac en sait quelque chose. Il fallait oser!

  Le sport

25 sports sont pratiqués grâce à la présence de trois gymnases et deux salles de sports, deux stades, un golf neuf trous, un centre aqua-récréatif,  sept courts de tennis dont deux couverts. Un service municipal des sports créé en 1997 dynamise le sport et pratique une politique de jeunes ainsi qu'un forte animation des périodes de vacances. Le sport est une passion mauriacoise au même titre que le culte de la nature, chasse et pêche.